Drucke
Braubach [vgl. Literatur], S.177-180. Resolutien van de Heeren Staaten van Hollandt en West-Vriesland (1708), S.303-305.
Inhalt
[Ratifikationsformel] Union, Sicherheit. Vollmachten. Freundschaft und Sicherheit. Gegenseitiger Schutz. Beistand. Keine gegen die Interessen des Vertragspartners gerichteten Bündnisse. Waffenhilfe im Angriffsfall. Hilfsleistungen. Erhöhung der Waffenhilfe. Verbleib der Truppen. Möglichkeiten des Rückrufs. Vertragsdauer. Hilfsleistungen. Künftiger Frieden. Regelung der Hilfsleistungen im Ernstfall durch Kommissäre. Bestätigung früherer Verträge (1701,1703). Ratifikation [Ratifikationsformel].
Transliteration
[Beiblatt:] 1708 Zu Allianz- und Friedens-Handlungen 1708
Alliance entre Les Estats generaux et le Prince de Mün- ster Signé à Munster 21 Julii 1708, ratifié à la Haye 5 Aug. 1709.
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Les Estats Generaux des Provinces Unies. A tous ceux qui ces presentes verront, Salut, Comme Nous avons cru avec Son Altesse l´Eveque et Prince de Munster et de Paderborn, qu´il estoit de Notre interest commun, d´affermir de plus en plus nostre bonne amitié, correspondence et union, et de pourvoir a nostre seureté mutuelle par une alliance plus etroite, et que dans cette vuë, Notre Plenipotentiaire, avec ceux de Sadite Altesse, ont conclu et signé à Munster le vingt unieme de Juillet mille sept cent huit, le traité dont la teneur s´ensuit.
Soit notoire à tous ceux qu´il appartiendra, que Leurs Hautes Puissances les Seigneurs Etats Generaux des Provinces Unies des Païs Bas, et Son Altesse l´Eveque et Prince de Munster et de Paderborn souhait- tants de cultivier, d´entretenir, d´affermir et d´augmenter, de plus en plus l´amitíé, l´union, la correpondence et la seureté de leurs estats, Païs et sujets, ayants jugé à propos pour par- venir à cette fin, de conclure une alliance encore
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plus etroite qu´il n´y a eu par le passé, pour le bien et l´avantage de leurs etats reciproques, et pour le maintien de la tranquillité publique, les dits Seigneurs Estats Generaux des Provinces Unies des Païs Bas ayant donné plein pouvoir pour conclure la dite alliance à Ernest d´<Itter>- sum Seigneur d´Osterhoff, du Corps de la No- blesse de la Province d´Overyssel et Deputé de ladite Province à l´assemblée de Leurs Hautes Puissances les Seigneurs Estats Generaux des Provinces Unies des Païs Bas, et leur Envoyé Extraordinaire auprès de Son Altesse l´Eveque et Prince de Munster et Paderborn.
Et Son Altesse l´Eveque et Prince de Mun- ster et de Paderborn, ayant donné plein pouvoir se son coté pour la meme fin à Ferdinand Baron de Plettenberg Grand Prevost de <L´> Eglise Cathedrale de Munster, et Grand Doyen de celle de Paderborn, et son Conseiller intime, à Burchard Bruno de Mengerssen, Seigneur de Rheder et B<uchh>oltz, et son Conseiller intime, et à Bernard Adolph de Ducker Son Conseiller intime.
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Les dits ainsi pleinement authorisez ont convenu et arreté.
Qu´il y aura une amitié sincere et invio- lable entre Leurs Hautes Puissances les Etats Generaux des Provinces Unies des Païs Bas et Son Altesse l´Evêque et Prince de Munster et de Paderborn les Princes ses successeurs et l´Evesché de Munster, les Païs, terres et sujets reciproques que l´on cherchera fidelement le bien, l´avan- tage, la seureté et la tranquillité mutuelle.
Leurs Hautes Puissances les Etats Gene- raux et Son Altesse l´Eveque et les Princes ses successeurs et l´Eveché de Munster se maintiendront reciproque- ment dans la paisible jouïssance et le repos de leurs etats, païs et terres, et leurs Souve- rainetés, prerogatives, privileges, droits et possessions, contre tous ceux, sans aucune exception qui de fait, ou par la force voudroient les attaquer, nuire ou troubler pendant cette guerre, et si longtems que cette alliance durera.
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Pour cette fin l´on entretiendra non se<u>Textrand. - lement une bonne et etroite amitié et correspo<n>Textrand. - dence, mais les Estats Generaux, l´Evequé, les Princes ses successeurs et l´Evesché de Mun- ster , ta<s>cheront autant, qu´il leur est possible, de detourner et de prevenir tout, ce qui pourroit estre au dommage de l´un ou de l´autre, et d´avan- cer leur bien et interest reciproque, et venant a savoir que quelque part il se tra<in>oitUnklare Schreibweise.quelque chose qui pourroit estre au prejudice de son allié, on l´en avertira fidelement, sans que l´on pourra assister l´ennemy de son allié directement, ni indirectement en effect ni par conseils, ou faire chose quelconque qui soit au prejudice de l´un ou de l´autre.
Et en cas que l´un ou l´autre fut attaqué, l´on enver<r>a apres deux mois de requisition ou plus tost , s´il est necessaire, le secours des troupes, au nombre, dont on conviendra cy-apres; bien entendu, que par l´envoy d´un secours, l´on ne sera pas obligé d´entrer en rupture, a moins, que celuy contre qui l´on envoye, le secours ne le prit pour une rupture, auquel cas l´on entrera aussi en rupture, et l´on concertera ensemble sur les operations de la guerre.
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Un desdits alliez se jugeant dans un danger imminent d´estre attaqué, en donnera d´abord connoissance a son allié, afin que l´on puisse tacher par l´interposition des bo<ns> offices, a detourner le danger et assoupir les brouilleries survenuës, a l´amiables s´il est possible ce que n´empeschera ni retardera pourtant pourtant pas l´envoy du secours apres deux mois de requi- sition <ou plustot s´il est necessaire>Nachträglicher Einschub am Rand; Platzierung unklar.sans aucune exception, amoins que celuy dont le secours fut requis, ne fut luy mesme en guerre, ou bien dans un danger imminent et manifeste d´estre attaqué, auquel cas, ayant luy meme besoin de ses troupes pour sa propre defense, l´on ne sera pas obligé d´en envoyer.
Le secours que l´on aura une fois envoyé n´estant pas suffisant pour se defendre contre l´attaque, ou le danger d´estre attaqué, on l´augmentera selon l´occurrence d<u> tems et des besoins, aux conditions dont on conviendra alors.
Le secours que l´on aura une fois envoyé, ne pourra estre rappellé avant que la partie le<s>ée ne soit restituée en son entier par ses ennemis,
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ou bien aura reçeu une satisfaction à son gré, a moins pourtant encore, que celuy qui eut envoyé le secours, ne fut luy mesme atta- qué, ou bien infailliblement menacé d´etre attaqué, auquel cas l´on pourra le rappeller pour sa propre defense.
Le present Traité durera pendant le cours de cette guerre contre la France et douze années après.
Pour ce qui regarde la quantité, la propor- tion, ou le nombre du secours, l´entretien et la depense d´iceluy, l´on en conviendra cy-après, et au plus tard à la Paix future entre les alliez et la France.
Et en cas, qu´un des alliez fut attaqué, ou bien dans un danger imminent, d´estre attaqué avant que l´on soit convenu sur l´article pre- cedent, l´on en donnera d´abord connoissance et l´on enverra des Commissaires à la Haye pour regler incessament et sans delay les secours reciproques.
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Les Traittés precendens entre les Estats Gene- raux et les Eveques de Munster sont confirmés et renouvellez par celuy-cy autant qu´il en est besoin, et comme s´ilz estoient inserez de mot en mot en ce Traitté, et specialement ceux du 17. d´Octobre 1701 et celuy du 13. Mars 1703
Son Altesse L´Evèque fera ratifier le present Traitté par le Chapitre, en cas que Leurs Hautes Puissances le jugent necessaire, et les ratifications reciproques s´eschangeront en trois mois de tems, ou plustost si faire se peut. Fait et signé à Munster ce 21. Juillet 1708
E.v.Ittersum Ferdinand Baron de Plettenberg B.B. de Mengerssen Bernard Adolp de Ducker
Si est ce qu´ayant veu et exa- miné le dit Traitté, Nous l´avons agrée,
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approuvé et ratifié, l´agreons, approu- vons et ratifions par ces presentes, promet- tant sincerement et de bonne foy de le garder, observer et executer en tous et en chacun de ses articles, sans aller <..> Unklares Zeichen. con- traire directement ni indirectement en quelque maniere que ce soit. En foy dequoy Nous avons muny ces presentes de nostre grand Sceau, les avons fait, signer et par le President de Notre Assemblée et contresigner par le Nostre <G>reffier. A la Haye le cinquieme d´Août mil sept cent neuf.
<Greiff> Par ordonnacne des dits Seigneurs Estats Generaux